Fête de la Musique

The Fête de la Musique is a celebration that takes place every summer solstice on 21st June in cities, towns and villages across France.

More than a music festival, the Nice Fête de la Musique is a free event that spills out from the bars and restaurants onto the streets and encompasses every type of music imaginable, from local amateur teen bands to professional classical musicians, from club DJ’s to traditional folk bands.

Launched in 1982 by the French Ministry for Culture, the Fête is different from a music festival, in that all the concerts and performances are free to the public and none of the artists are paid. The Fête de la Musique is now celebrated all over the world, where it is more commonly referred to as World Music Day.

Fête de la Musique is one of those certain nights throughout the year when the French authorities waive normal licensing laws, allowing the revelry to continue as long as there are people with the stamina to enjoy it – it is definitely one of the not-to-be-missed events of the summer social calendar.

L’hôtel Ruhl

Avant le Méridien, c’était l’hôtel Ruhl, un bijou architectural

Tout Niçois qui se respecte visualise parfaitement l’hôtel Méridien, au tout début de la promenade des Anglais, entre le jardin Albert-Ier et le palais de la Méditerranée. Mais combien ont connu – et se souviennent – de ce qu’il y avait avant?

Avant, c’était déjà un hôtel. Un hôtel au nom resté mythique à Nice – et pas pour le confort de ses chambres: l’hôtel Ruhl. Ce bâtiment à la façade coloniale avait été imaginé par Henry Ruhl, un Britannique qui possédait déjà de nombreux hôtels à Nice. Mais pas seulement: on lui doit également l’hôtel Carlton de Cannes.
Pour édifier l’hôtel qui portera son nom, le jeune homme d’affaires (il n’a pas 30 ans) décide, en 1909, de mettre au tapis un phare de l’hôtellerie de luxe sur le bord de mer. Un édifice imposant, majestueux même, mais jugé vieillissant et dépassé: l’hôtel des Anglais.

Il faut dire que l’emplacement, pile en face du somptueux casino de la Jetée-Promenade, est idéal. L’un des plus en vue et des plus prisés de la ville…

La conception est confiée au célèbre architecture niçois Charles Dalmas, qui imaginera plus tard, juste à côté, le palais de la Méditerranée. En 1913, il livre un édifice Belle-Époque dont les coupoles ne sont pas sans rappeler le Negresco, achevé quelques mois plus tôt.
Mais la Seconde Guerre mondiale aura raison de l’établissement, désaffecté, placé sous séquestre et quasiment laissé à l’abandon pendant des années, son propriétaire (un riche Russe) ayant “mystérieusement” disparu à la Libération. Funeste destin pour le joyau, qui finira exproprié pour utilité publique en 1963 avant d’être démoli quelques années plus tard.
Mais le Méridien, imaginé par Honoré Toscan et sorti de terre en 1974, n’a pas fait table rase de son prédécesseur: au rez-de-chaussée subsiste le casino au nom mythique.

Hôtel Ruhl

L’Autre Nom – Jon Fosse

L’Autre Nom se déroule sur quelques heures de la vie d’un homme confronté aux grandes questions de l’existence : le deuil, la mort, les silences qui nous lient ou nous éloignent les uns des autres.

L’autre nom est une septologie de l’auteur norvégien Jon Fosse. Il y aura donc sept livres en tout, dans cette première publication en français chez Christian Bourgois on peut lire les deux premiers. L’autre nom c’est surtout une expérience de lecture assez incroyable, puisque tout le roman est composé d’une seule longue phrase.

POURQUOI LIRE L’AUTRE NOM ?
Le livre : il s’agit des deux premiers livres de la septologie L’autre nom, qui en comptera donc sept au total
Le décor : la côte ouest de la Norvège, entre un petit village et la ville de Bergen, la neige, les fjords, cette lumière particulière, ça donne vraiment envie d’y aller !
Le genre : c’est la première fois que je lis un tel livre, très surprenant (voire déstabilisant) dans la forme, mais les thèmes sont ceux qui animent la littérature depuis toujours
Le style : Tout le roman est composé d’une seule longue phrase (il n’y a donc aucun point), qui donne à l’écriture un rythme si particulier, hypnotique

L’HISTOIRE
C’est l’histoire d’Asle, un peintre, qui rentre chez lui. Il était passé à Bjørgvin (Bergen) chez son galeriste et il rentre dans son village en voiture. En chemin, il passe devant l’appartement de son ami Asle, peintre lui aussi, mais il ne s’arrête pas. Il sait bien qu’il aurait dû s’arrêter, et il se demande pourquoi il ne l’a pas fait. À la place, il stationne dans l’allée d’une vieille maison où il observe un jeune couple jouer avec une balançoire. Tout en les observant, il repense à Ales, sa femme, il repense à la peinture qu’il a commencé de peindre le matin même et il pense à Asle. Nous sommes dans sa tête, ce sont ses réflexions, le rythme de ses pensées, qui forment tout le roman.

Pour vous donner une idée de ce à quoi ressemble le texte, voici l’incipit (enfin une partie de l’incipit, parce qu’ici il est difficile de faire la différence entre les premières lignes et les dernières) :

« Et je me vois debout face à l’image avec ses deux traits, un marron et un violet, qui se croisent dans le milieu, une image oblongue, je me vois la regarder, et je vois que j’ai peint les traits avec une grande lenteur, avec une épaisseur dans la peinture, qui a coulé, la couleur se mélange à l’endroit où se croisent la petite ligne violette et la marron, avant de couler vers le bas, et je pense que ce n’est pas un tableau, mais en même temps l’image est telle qu’elle doit être, elle est terminée, il n’y a rien à ajouter je pense, et je dois m’en débarrasser, je ne veux plus l’avoir sur le chevalet, je ne veux plus la voir, je pense, et je pense qu’on est aujourd’hui lundi, »

LA PEINTURE, LA LUMIÈRE, LA VIE ET LA MORT
L’autre nom est un livre très riche, qui aborde de très nombreux thèmes. Ces quatre là sont peut-être les plus proéminents.

Niccolo Paganini, violoniste virtuose… et maudit

On l’a surnommé “l’archet du diable”. Au sens propre. Pour son talent d’enfer? Pas seulement. Le musicien italien, considéré comme le plus virtuose violoniste de tous les temps, a traversé jusqu’à son décès à Nice en 1840 une existence tourmentée…
La légende raconte que, juste avant sa naissance, en 1782 à Gênes, Satan était apparu dans les songes de mère, qui lui avait demandé d’en faire “le plus grand violoniste du monde”.
Partout sur son passage, le musicien met les salles en transe. Par sa façon inédite de manier l’instrument: sauts, bariolages, trémolo, pizzicato… Par son physique inquiétant: taille imposante, visage long et pâle, prunelles étincelantes, cheveux noirs de jais, longs et bouclés…
Les critiques de l’époque assurent n’avoir “jamais vu ou entendu chose semblable”, s’extasient devant “un sorcier qui tire de son violon des sons jamais entendus”. Son atout? Une ouïe hors norme mais, surtout, des mains hyperlaxes lui conférant une sensationnelle technique.
Il n’en faut pas davantage pour alimenter les croyances les plus farfelues de l’époque. On invoque le démoniaque. Les rumeurs courent plus vite que l’archet sur les cordes. Paganini en joue, confiant à qui veut l’entendre que “le diable guide [sa] main”. Quand la maladie l’emporte, le Vieux-Nice bruisse: “Le diable est mort…”
Même l’évêque de Nice refuse de l’inhumer! Sa dépouille va alors errer pendant un demi-siècle. Il faut attendre que le pape lui-même sen mêle pour qu’il repose enfin dans un cimetière.
De son passage à Nice, auprès du comte de Cessole, demeure une plaque commémorative sur l’immeuble de la rue de la Préfecture où il mourut, et une rue qui porte son nom dans le quartier de la gare.

On Beauty – Zadie Smith

On Beauty is a 2005 novel by British author Zadie Smith, loosely based on Howards End by E. M. Forster. The story follows the lives of a mixed-race British/American family living in the United States, addresses ethnic and cultural differences in both the USA and the UK, as well as the nature of beauty, and the clash between liberal and conservative academic values. It takes its title from an essay by Elaine Scarry—”On Beauty and Being Just”. The Observer described the novel as a “transatlantic comic saga”.

On Beauty centres around two families and their different yet increasingly intertwined lives. The Belsey family consists of university professor Howard, a white Englishman and Rembrandt scholar; his African-American wife Kiki; and their children, Jerome, Zora, and Levi. They live in the fictional university town of Wellington, outside Boston. Howard’s professional nemesis is Monty Kipps, a Trinidadian living in Britain with his wife Carlene and children Victoria and Michael.

The Belsey family defines itself as liberal and atheist, and Howard in particular is furious when his son Jerome, lately a born-again Christian, goes to work as a summer intern with the ultra-conservative Christian Kipps family. After a brief and badly ending relationship with Victoria, Jerome returns home. However, the families are again brought closer nine months later when the Kipps family move to Wellington, and Monty begins work at the university.

I Am Pilgrim – Terry Hayes

I Am Pilgrim is the debut novel by former journalist and screenwriter, Terry Hayes. It was published on 18 July 2013 in the United Kingdom.

“Pilgrim” is an American former intelligence agent known as the “Rider of the Blue” who later writes a book on forensic pathology. Pilgrim becomes involved in a case in New York City where a mysterious woman uses his book to commit untraceable murders in the aftermath of 9/11. The “Saracen” is a Saudi who becomes radicalised by watching his father’s beheading. He later trains as a doctor and fights in the Soviet–Afghan War. Pilgrim is recalled to the intelligence community who have detected a threat involving the Saracen, who has created a vaccine-resistant strain of the variola major virus.

La folle histoire d’une isba

La folle histoire d’une isba ramenée à Nice pièce par pièce

C’est un trésor insolite niché dans le parc de la fac de Valrose, à Nice-Nord… Saviez-vous qu’une isba, une maisonnette typique de paysans ukrainiens, a été transportée, pièce par pièce, depuis Odessa jusqu’à Nice, par un extravagant baron russe? C’était il y a 150 ans.
L’histoire a tout du conte slave. En 1867, Paul von Derwies, un petit baron russe qui a fait fortune, achète 12 hectares en bas de Cimiez.
Un de ses fils est mort de phtisie, on dit que le climat de la Côte d’Azur est excellent et, surtout, c’est la villégiature des riches hivernants.
Lui, fraîchement anobli par le tsar, souffre du mépris de la vieille aristocratie et veut en mettre plein la vue. Il s’offre les services de David Grimm, architecte prisé, connu pour la chapelle du tsarévitch, érigée à côté de la cathédrale russe. Von Derwies fait construire un grand château, crée un lac dans le parc, de fausses ruines romaines, un théâtre…
Et puis il y a l’isba, cette “folie”. Il la fait ramener de son domaine d’Odessa. Elle est démontée, ses rondins soigneusement numérotés. Il la fait transporter en pièces détachées et remonter dans sa nouvelle propriété niçoise. Elle devient un lieu de fête et de plaisir.
Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1991 et au patrimoine mondial de l’Unesco et doit être rénovée cette année.

Hôpital Pasteur – CHU de Nice

Le centre hospitalier universitaire de Nice est un établissement public de santé français composé de huit établissements situés à Nice et à Tende, dans les Alpes-Maritimes.

Un décret du 14 décembre 1908 autorise l’administration des Domaines à consentir la vente du monastère Saint-Pons à la ville de Nice pour la somme de 60 000 francs. Le couvent est transformé en hôpital annexe de l’hôpital Saint-Roch sous le nom d’hôpital de l’abbaye. En 1910, débute la construction de l’hôpital Pasteur. Cet établissement est intégralement réalisé par la municipalité qui achète les terrains nécessaires à son implantation et fait dresser les plans par l’architecte Albert Tournaire. Ce programme est dirigé par le docteur Édouard Grinda, adjoint au maire.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les trois pavillons qui ont été construits sont utilisés à l’hospitalisation des militaires, malades ou blessés. Après la guerre, la municipalité, en accord avec la commission administrative des hospices civils, entend poursuivre le programme hospitalier établi par le docteur Grinda. Afin de se libérer de l’emprise militaire, la municipalité fait voter les crédits nécessaires à la réfection de l’abbaye. Ces travaux terminés, l’abbaye devient un petit hôpital militaire de 200 lits. Les trois pavillons ainsi libérés par les militaires sont entièrement rénovés grâce aux crédits votés par la municipalité qui entreprend en même temps la construction du quatrième pavillon qui est terminé au mois de juillet 1932. Poursuivant la réalisation de son programme, la municipalité, grâce à une participation de l’État, obtient la construction de deux nouveaux pavillons dits pavillons des fiévreux (F et G). L’inauguration de l’hôpital Pasteur par le président de la République Albert Lebrun a lieu le 6 juin 1937. Cet hôpital comprend sept pavillons d’une capacité de 1 200 lits. Deux nouveaux pavillons situés sur les hauteurs viennent s’y ajouter dans les mois qui suivent portant ainsi à 2 000 lits la capacité de cet établissement.

Le bâtiment accueille le service d’urgence en continu depuis juillet 2015.

Charles-Félix, le souverain tant aimé des Niçois

Charles-Félix, ou Carlo-Felice, domine le port de Nice depuis près de 200 ans. Une statue érigée le 4 novembre 1828 par la Ville grâce à une souscription des négociants niçois.
Il faut dire que, dans l’histoire de la Nice savoyarde, peu de souverains ont été aussi appréciés des Niçois que le dernier représentant de la branche aînée de la maison de Savoie.
Un attachement semble-t-il réciproque du roi pour Nice. Aux affaires à la suite de l’abdication de son frère Victor-Emmanuel Ier le 19 avril 1821, à Nice, Charles-Félix va aider à la modernisation et à l’embellissement de la ville.
Dès 1822, il accorde à la municipalité l’autorisation de réaliser une promenade publique sur la colline du Château, inaugurée l’année suivante par le gouverneur. La même année, il autorise des hivernants anglais à créer un cimetière et un temple au quartier Croix-de-Marbre, et aide à la réalisation du premier tronçon du “camin dei Anglès”, la future Prom’. Il favorise aussi la construction du théâtre royal et du Saint-Charles sur le Paillon, confirme les privilèges du port Lympia, donne un statut aux juifs du ghetto et entreprend de grandes réformes dans les domaines de l’enseignement, des hypothèques, du corps des carabiniers. En 1825, il entérine la création de la Chambre royale d’agriculture.
Charles-Félix est accueilli avec enthousiasme par les Niçois à l’automne 1826 ainsi que pendant la saison d’hiver 1829-1830. Le bon roi des Niçois s’éteint le 27 avril 1831 à Turin à l’âge de 66 ans. Il repose en l’abbaye royale d’Hautecombe, en Savoie.

TOULOUSE-LAUTREC TÊTE D’AFFICHE

L’exposition comprend près de 80 estampes couvrant une très grande partie de l’œuvre lithographiée de Toulouse-Lautrec, de 1891 à 1899. Deux peintures iconiques, prêtées par notre partenaire, le musée d’Orsay, inscrivent l’exposition dans les célébrations des 150 ans de l’impressionnisme.

Certaines rencontres représentent un acte fondateur dans la carrière d’un artiste ; c’est le cas de celle entre Pierre Bonnard et Toulouse-Lautrec. C’est en effet le premier, par sa pétillante affiche France-Champagne (1891) qui guidera le second sur cette voie au point d’en être après Bonnard l’inventeur de l’affiche moderne et d’en devenir le maître incontesté.

Le parcours nous replonge dans le Paris de la Belle Époque et ses figures emblématiques telles que Toulouse-Lautrec les a immortalisées par ses prouesses techniques modernes et audacieuses. Le visiteur se retrouve face au Moulin Rouge-La Goulue avec la danseuse en pleine lumière et la silhouette excentrique de Valentin le Désossé, Jane Avril « qu’il « attrape et fixe comme un papillon » May Milton ou encore La Clownesse CHa-U-Kao (prêt du musée d’Orsay). L’âme de la vie nocturne dans la capitale française avec ses scènes de bals ou de cabarets est ainsi restituée sous les traits exagérément accentués d’Aristide Bruant ou encore de L’Anglais au Moulin Rouge. Ses talents de graveur ressortent avec La Loge au mascaron doréLa Grande loge ou bien les magnifiques planches de l’album Elles.

Le parcours met aussi en lumière son travail publié dans les journaux, Au pied de l’échafaud ou Le Pendu. On admire les cyclistes de La Chaîne Simpson, les lithographies pour le roman Reine de joie de Victor Joze.

Iconique. Une invitation à se laisser perdre dans ce tourbillon de prouesses artistiques. 

La Clownesse au Moulin Rouge